23 Février 2021
Le ministère du Travail a mis en place un protocole permettant aux médecins du travail de vacciner à l’aide du vaccin AstraZeneca les salariés âgés de 50 à 64 ans et qui présentent certaines comorbidités. Cette campagne de vaccination débutera le 25 février 2021 et se déroulera de préférence dans les locaux des services de santé au travail.
Le ministère du Travail a mis en place un protocole permettant aux médecins du travail de vacciner à l’aide du vaccin AstraZeneca les salariés âgés de 50 à 64 ans et qui présentent certaines comorbidités. Cette campagne de vaccination débutera le 25 février 2021 et se déroulera de préférence dans les locaux des services de santé au travail.
Hors professionnels du secteur de la santé, la stratégie vaccinale définie au niveau national recommande d’administrer le vaccin Astra Zeneca en priorité aux personnes de moins de 65 ans, en commençant par les personnes âgées de 50 à 64 ans qui présentent des comorbidités. C’est donc cette catégorie de salariés qui peut, pour l’instant, être vaccinée par les médecins du travail à partir du 25 février 2021. Dans le cadre de la crise sanitaire, les services de santé au travail (SST) ont effet pour mission de participer aux actions de vaccination définies par l’État (ord.2020-1502 du 2 décembre 2020, art. 1er, JO du 3).
La liste des pathologies présentant une comorbidité avec le covid-19 est la suivante :
-pathologies cardio-vasculaires ;
-diabète non équilibré ou compliqué ;
-pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale ;
-obésité ;
-cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
-cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
-immunodépression congénitale ou acquise ;
-syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie ;
-maladies du motoneurone, myasthénie grave, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, quadriplégie ou hémiplégie, tumeur maligne primitive cérébrale, maladie cérébelleuse progressive ;
-cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ;
-maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ;
-personnes transplantées d’organes solides ;
-personnes transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques ;
-poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes ;
-certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection ;
-trisomie 21.
-la vaccination nécessite le consentement éclairé préalable du travailleur volontaire pour se faire vacciner ;
-aucune décision d’inaptitude ne pourra être tirée du seul refus du salarié de se faire vacciner.